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Maldives J°1 – Premières Lumières

Aéroport de Malé, 23h heure locale, 31°C et taux d’humidité avoisinant la saturation. Après 25 heures de voyage, avant d’embarquer pour les îles du Sud des Maldives, Yoann s’effondre de fatigue entre 15 chinois excités. Je profite de cette performance pour saisir mon PC et écrire ce qui marquera les premières lignes de notre récit de voyage.

Billets d’avion réservés sur un coup de tête, je rejoins mon compère de Surf Trip à Paris et m’envole pour Malé, capitale des Maldives. Je gagne un bateau pour 11 jours de paradis avec pour objectif de réaliser le rêve de tout surfeur, boardshort, vagues vierges et eaux turquoises.

Arrivé à Malé, nous avons plus de 8 heures d’attente avant notre prochain vol, alors pour tuer le temps nous partons à la découverte des alentours de l’aéroport. La chaleur moite nous frappe, la lumière, le dialecte, la structure de l’aéroport vétuste et les odeurs nous basculent dans un autre monde. L’aventure commence.

Les Maldives nous offrent un premier sunset de rêve. Les couleurs deviennent alors orange et la luminosité magique. Après en avoir pris plein les yeux nous embarquons pour la dernière partie de notre voyage. En effet, un petit avion doit nous emmener vers les îles du Sud.

Le contraste entre l’organisation de la compagnie locale et celle d’Emirates (avec qui nous avons fait Paris-Dubaï puis Dubaï-Paris pour 900€ aller-retour sans surplus de cout pour les planches) est saisissant : contrôles sommaires, vol en retard, problème technique, confort de l’avion et hôtesses de l’air un peu moins apprêtées que la compagnie de Dubaï… mais nous arrivons enfin à quitter Malé. A bord de notre engin à hélices, nous nous dirigeons un peu plus vers le bout du monde, l’île de Kadhedoo, situé sur l’atoll le plus au sud des Maldives, au milieu de l’océan indien. Le clair de lune nous laisse entrevoir quelques îles et le ciel étoilé laissera même échapper une étoile filante, prémisse d’un voyage incroyable !

A l’arrivée, une chaloupe nous attend pour nous amener au bateau principal dans lequel nous logerons. Au sud de nous : rien, de l’eau. Nous embarquons alors dans ce bateau navette dans la nuit la plus complète sous la lune et les étoiles : sentiment de solitude garanti sur une eau transparente, avec comme seul bruit, le ronronnement du moteur de notre embarcation. Nous faisons alors connaissance des 2 australiens et 2 français avec qui nous allons passer nos 11 prochains jours.

Ce moment hors du temps restera gravé dans nos mémoires.

En route vers l’inconnu.

Alex

Port de malé.jpg

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