L’authentique ville de Tifnit au Maroc
Après quelques années à venir surfer au Maroc, il était temps de sortir des sentiers battus.
Dacia blanche louée, nous partons au sud d’Agadir découvrir une ville de pêcheur. Nous traversons la ville dans le souk Marocain autour des mules et des vieux taxis Mercedes.
Conduire au Maroc est une aventure à part entière.
Une fois arrivés sur place nous découvrons un parking de bateaux abandonnés, du sable et une ville endormie, bercée par les vagues. Tifnit nous attendait.
Lorsque vous laissez votre voiture pour surfer, ou pour vous promener, regardez toujours autour de vous s’il n’y a pas un habitant ou un « garde » afin de lui donner une petite pièce pour surveiller votre véhicule. Mais, normalement, même perdu au milieu du désert, on vous demandera de l’argent pour vous garer avant même que vous n’aillez pu mettre le frein à main.
Le temps s’est arrêté sur Tifnit, ici vous êtes loin de tout, sans réseau et personne ne parle bien français ni anglais (à part les restaurateurs). Village typique de pécheurs sur le bord de l’eau, la couleur bleu vif des bateaux et des volets est magnifique. Le dépaysement est total, les gens incroyablement gentils et l’odeur de l’océan recouvre la cité.
Profitez du calme pour découvrir cet endroit authentique.
Arrêtez vous manger sur la plage, vous aurez le privilège de déguster les poissons du jour et si vous êtes chanceux, du homard ! Le tout en décortiquant la nourriture avec vos doigts, accompagné de chats errants.
Sur la route du retour, il y a une réserve naturelle à parcourir en voiture ! Malheureusement elle était fermée lorsque nous y étions. Une caserne étant juste à côté, j’ai quand même demandé à un militaire qui montait la garde si nous pouvions connaitre les horaires d’ouverture, il n’a pas du comprendre car il m’a fait rentrer à l’intérieur et m’a présenté à son lieutenant en uniforme, babouche et fusil dans son bureau. L’échange qui suivit est l’un de mes meilleurs souvenirs du Maroc (mais je n’ai quand même pas appris à quelle heure ni quel jour la réserve était ouverte). Tant pis, nous y retournerons une prochaine fois.
Merci à Andrea, notre compatriote italien, photographe lors de cette belle escapade marocaine.